Introduction
Depuis que j’ai découvert le parcours de Luc Plamondon, j’ai toujours été impressionné par son génie musical et son rôle de producteur et parolier canadien. Sa relation durable avec Martine St-Clair, la célèbre chanteuse québécoise, est un exemple rare de partenariat à la fois personnel et professionnel qui a touché les fans du monde entier. Les paroles évocatrices de Plamondon, combinées à la voix soul unique de St-Clair, créent des moments musicaux intemporels qui résonnent auprès de tous les publics, de tous les âges.
Ensemble, ils ont contribué de manière significative à la richesse de la musique canadienne, laissant un héritage durable qui continue d’inspirer et d’enchanter les auditeurs, montrant à quel point l’art et la passion peuvent fusionner pour créer quelque chose de vraiment mémorable.
Martine St. Clair, Compagne et Collaboratrice
Dans la vie artistique de Luc Plamondon, Martine St. Clair, née Martine Nault à Montréal, Québec, Canada le 22 juillet 1962, occupe une place essentielle. Cette chanteuse pop canadienne a vu sa carrière s’étendre sur plusieurs décennies, et c’est en 1981 qu’elle a été sélectionnée par le parolier québécois Luc Plamondon pour le rôle de Cristal dans l’opéra rock Starmania. Son album solo, Coeur Ordinateur, sorti en 1983, contenait des chansons écrites par Plamondon, faisant d’elle une figure éminente de l’industrie musicale.
Au fil des années, Martine St. Clair a collaboré avec divers artistes, formant un duo avec le chanteur français Gilbert Bécaud, et enregistrant avec des musiciens canadiens comme The Box, Nicole Martin, et Claude Dubois. Son talent a été reconnu par de nombreuses nominations, y compris chanteuse de l’année, et ses singles les plus vendus aux prix Juno et prix Félix. Son héritage durable, ses contributions musicales, et son statut d’icône pop canadienne continuent d’inspirer des générations de musiciens et de fans, consolidant un partenariat à la fois professionnel et profondément personnel avec Luc Plamondon.
L’histoire avec Martine St-Clair
Dans la vie personnelle de Luc Plamondon, sa relation avec Martine St-Clair, une talentueuse chanteuse canadienne, a toujours été intimement liée à ses efforts professionnels. Leur partenariat dépasse la simple scène, formant un couple avec un lien profond basé sur le respect mutuel et l’admiration pour le métier de chacun. La carrière de parolier de Plamondon a été largement saluée, tandis que la voix captivante de St-Clair a enchanté les auditoires du monde entier.
Ensemble, ils constituent un duo puissant sur la scène musicale canadienne, et leur collaboration apporte richesse, profondeur, et une dimension unique au paysage culturel.Leur partenariat durable témoigne du pouvoir de l’amour et de la créativité partagée, transformant chaque activité artistique en une expérience mémorable.
Luc Plamondon et ses débuts en tant qu’auteur
Dans les années 70, Luc Plamondon a véritablement marqué le paysage musical québécois en tant qu’auteur et parolier. Né à Saint-Raymond-de-Portneuf, au Québec en 1942, il était dès son jeune âge passionné par la musique et étudiait le piano ainsi que les études classiques au SéminAIRe de Québec. Très tôt, il écrit des textes et les soumet à André Gagnon, arrangeur québécois très réputé, ce qui lui permet de se faire remarquer et de poser les bases d’une carrière solide et durable.
En 1970, il signe son premier succès, « Les chemins de l’été », interprété par Steve Fiset avec une musique signée par André Gagnon. La même année, il collabore avec l’artiste cAnadien Donald Lautrec et écrit les paroles de son opus. Cette année reste également marquée par la rencontre avec les musiciens québécois Diane Dufresne et François Cousineau, une rencontre qui signe un tournant important dans sa carrière. Tout au long de cette série de succès, il accompagne des chanteuses avec des œuvres comme « Tiens-toé Ben j’arrive », « L’opéra-cirque » ou « Maman si tu m’voyais, tu s’rais fière de ta fille », renforçant son rôle d’auteur incontournable et laissant une empreinte durable dans la musique canadienne.
Luc Plamondon, auteur incontournable des années 80
Dans la fin des années 90, Luc Plamondon, auteur très vogue et prolifique, écrit successivement pour des artistes de renom comme Julien Clerc avec « Cœur de rocker », Robert Charlebois avec « Les talons haut » ou encore Petula Clark avec « Mister Orwell ». Il enchaîne ses projets et se distingue dans l’écriture de spectacles musicaux, notamment « La légende de Jimmy » où la vedette est Diane Tell. En 1991, il offre à Céline Dion deux titres qui la propulsent vers le succès, « Lolita » et « Incognito », et la star québécoise lui rend hommage avec un album sur lequel elle interprète une douzaine de ses œuvres.
Cet opus se vend à plus d’un million d’exemplAIRes, confirmant le talent et l’influence durable de Luc Plamondon dans la musique.
Luc Plamondon et sa collaboration avec Richard Cocciante
En 1998, Luc Plamondon travaille en collaboration avec Richard Cocciante sur un projet de comédie musicale, une adaptation scénique du roman de Victor Hugo, « Notre-Dame de Paris ». Ce spectacle connaît un énorme succès dans les pays francophones et rassemble de nombreux artistes. Les membres de la troupe triomphent dans leurs rôles, que ce soit en solo ou en groupe, avec des interprètes comme Garou, Hélène Ségara, Natasha St-Pier, Patrick Fiori, Julie Zenatti et Bruno Pelletier, qui sortent tour à tour des albums.
À peine le projet Notre-Dame de Paris est-il achevé que Luc Plamondon se lance dans l’écriture d’une nouvelle comédie musicale, « Cindy 2002 », une adaptation du conte de Charles Perreault. Cette production met en vedette des artistes tels que Lââm, Frank Sherbourne, Murray Head, Patsy Gallant et Judith Bérard. Même si les critiques sont plus mitigées, le spectacle partira tout de même en tournée, confirmant le talent de Plamondon à créer des œuvres populaires et durables.
La création de «Starmania»
Je me souviens très bien de cette période où Michel Berger m’a appelé à Montréal en pleine nuit de 1975, et malgré le décalage horaire, j’étais étonné qu’il me vouvoyait et connaisse déjà mon travail à travers les disques de Diane Dufresne. Collaborer avec un pianiste comme François Cousineau me semblait naturel, mais Michel avait ce côté rock et cette vision pour une comédie musicale qui apportait quelque chose de neuf à ma créativité et mon talent.
Travailler sur les albums, entendre les mélodies, sentir l’inspiration et l’interprétation se mélanger, c’était le début d’une carrière unique, entre succès au Québec et renommée en France, qui définissait notre profession de musicien, artiste, et la popularité de chaque chanson que nous osions créer. Bosser sur le début de ce projet dans les années 1970 reste pour moi un souvenir de collaboration intense et de passion musicale.
L’ascension inattendue de «Starmania»
Quand nous avons commencé à travailler sur l’album, je n’aurais jamais imaginé que le succès serait aussi rapide. Les stars comme Balavoine avec «Quand on arrive en ville» ou les voix d’un inconnu et de Fabienne Thibeault, une inconnue, donnaient un mélange surprenant.
Les critiques du spectacle étaient partagées, certains articles étant presque incendiaires, mais l’infrastructure était impressionnante : 40artistes, mursgéants, téléviseurs, lasers, et seulement quatre semaines pour jouer avant que le Palais des Congrès ne nous remplace par le Bolchoï! Pourtant, le publicjeune a tout changé, remplissant la salle et transformant le projet en véritable succès de «Starmania». J’ai pu voir de près des talents comme Jean-Jacques Goldman, futurs vedettes des années 1980, et ressentir cette énergie unique qui faisait vibrer chaque artiste sur scène.