En 2003, à 22 ans, Faudel rejoint la troupe des Enfoirés pour une expérience de courte durée, malheureusement avortée à cause de Pierre Palmade. Dans Quelle époque, le chanteur a su saluer l’attitude exemplaire de Jean-Jacques Goldman, montrant respect et professionnalisme.
En 2001, à 22 ans, Faudel a été recruté par Jean-Jacques Goldman pour participer à L’Odyssée des Enfoirés, mais sa participation se limite à une seule reprise. Dans une interview pour Paris Match, quelques semaines plus tôt, le chanteur franco-marocain revient sur cette courte expérience, expliquant pourquoi il a dû quitter la troupe après une saison, dénonçant des propos racistes tenus par l’humoriste Pierre Palmade, un épisode où le racisme a laissé une empreinte durable.
En repensant aux années 1990, Faudel se souvient du sentiment d’être observé et regardé lorsqu’il participait aux Enfoirés. Pierre Palmade faisait des blagues racistes, et Jean-Jacques Goldman lui avait demandé de changer de ton, un contraste violent avec les moments où son père l’avait emmené manger aux Restos du cœur. Le chanteur a fustigé ces propos choc et est revenu sur cet épisode ce samedi dans Quelle époque sur France 2, partageant une expérience qui a marqué sa place dans le monde artistique.
Faudel souligne l’expérience et le retour
De retour en France après de longues années d’absence, Faudel a été invité par Léa Salamé pour évoquer son expérience ratée avec la troupe et critiquer certains aspects. Malgré la déception, il reconnaît le besoin des Restos du cœur à cette époque et partage avec émotion ce qu’il a ressenti en arrivant, étant dégoûté de ne pas voir les choses comme il l’espérait, et comment cela l’attriste, soulignant que pour lui, c’était autre chose.
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Lorsqu’il se souvient des petites blagues de certaines personnalités, Faudel, le chanteur, explique combien certaines saillies racistes de Pierre Palmade le dérangeaient. Heureusement, il a pu compter sur le soutien de Jean-Jacques Goldman, le boss des Enfoirés, qui n’a pas hésité à rappeler à l’ordre l’humoriste, le défendre et même l’engueuler dans le bus. Ce moment, où il se sentait à la fois protégé et impressionné, reste un souvenir fort, une leçon d’écoute et de respect avant de partir, que Faudel partage avec authenticité, montrant l’exemplarité d’un mentor dans des situations délicates.