Ce vendredi 5 décembre, Mika était invité de Quotidien aux côtés de son meilleur ami Marc-Olivier Fogiel. Le chanteur est revenu sur sa carrière en dents de scie et a révélé une traversée du désert qui a failli le ruiner il y a quelques années.
Mika, chanteur qui cartonne depuis près de vingt ans, a vu ses débuts se révéler particulièrement laborieux. Ce vendredi 5 décembre, l’artiste était invité exceptionnel de Yann Barthès sur TMC dans Quotidien, où l’ex-coach de The Voice est apparu seul mais aussi accompagné de son grand ami Marc-Olivier Fogiel. Ces deux hommes, rencontrés il y a une quinzaine d’années, cultivent une belle et longue amitié, un aspect de sa vie souvent méconnu qui illustre la force de ses liens personnels autant que professionnels.
Pour la promotion de son nouvel album Hyperlove, à paraître en février, Mika est revenu sur les déboires connus à ses débuts. Si tout s’est envolé en 2007 grâce au tube Relax ! Take It Easy, les prémices de sa carrière flamboyante n’étaient guère reluisants. Pour la première fois, le chanteur de 42 ans a révélé avoir été confronté à une faillite à la suite de mauvaises décisions, ce qui montre sa force et sa persévérance malgré les obstacles.
Mika a vu les choses en grand, trop vite, trop jeune
En 2008, je me souviens d’avoir observé comment Mika, encore âgé de seulement 26 ans, voulait aller trop vite : alors qu’il rencontre un succès déjà retentissant grâce à son premier album, il décide de faire le Parc des Princes, un évènement immense pour un artiste qui démarre à peine. Tout semblait joli, mais il voyait trop grand, et le rêve s’effondre ensuite en raison d’un coût financier presque astronomique qu’il n’avait pas vraiment calculé.
Mika, encore très jeune, a dépensé une somme hallucinante alors qu’il venait à peine d’avoir reçu les droits de son premier album. Son disque Life in Carton Motion, un carton planétaire vendu à 5,5 millions d’exemplaires, le plus vendu en 2007 en France, lui a donné confiance, mais il a trop dépensé sans pouvoir payer. Il s’est alors retrouvé sans argent, au point d’avoir fait faillite, une vérité qu’il n’a jamais annoncé. Aujourd’hui, il se rappelle avoir cru ne jamais pouvoir perd tout, ne connaissais pas encore la vie, et l’avoue simplement : il a vu trop grand, trop vite.
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5,5 millions d’albums partis en fumée
J’ai fait faillite, ma maison aux États-Unis a dû protéger et je n’ai pas officiellement déclaré bankrupt. Le chanteur reviendra finalement deux ans plus tard avec un succès moindre en France, 400 000 exemplaires, et dans le monde à deux millions écoulés. Une leçon de vie, aujourd’hui il fait plus attention à ses projets qu’il valide.