Dans le cinéma français, Muriel Robin a fait son retour avec une comédie maternelle baptisée “La pire mère du monde”. Invitée sur “Quelle époque” pour la promotion, elle a évoqué avec pudeur ses relations compliquées avec sa maman, disparue en 2003, montrant un regard touchant sur la mère et le monde familial.
Sur le plateau de “Quelle époque”, Muriel Robin a raconté comment elle avait été boudée pendant deux ans dans le cinéma, avant de faire son retour avec une nouvelle comédie baptisée “La pire mère au monde”. Dans ce film signé Pierre Mazingarbe, elle incarne Judith, une greffière confrontée à sa fille substitut, avec laquelle elle entretient des relations compliquées. Aux côtés de Louise Bourgoin, qui devient la cheffe de sa mère, elles doivent collaborer dans une affaire exceptionnelle, et les choses dégénèrent parfois lorsqu’elles se retrouvent face à face, toujours pleines de tensions mais aussi d’émotions, ce qui donne au spectateur un mélange subtil d’humour et de réalisme.
Lors de son invitation sur “Quelle époque” ce samedi, Muriel Robin a été interrogée sur les relations qu’elle avait elle-même nouées avec sa maman au fil des années. L’humoriste, toujours très sincère, a révélé avoir manqué d’amour et de preuves d’affection pendant son enfance, une absence de sentiments qui a laissé des traces indélébiles. Même à 70 ans, ces souvenirs restent parfois encore invalidantes, montrant combien le vécu familial influence profondément la personnalité et la sensibilité, même chez une artiste reconnue.
Muriel Robin : le chemin du pardon
Muriel Robin, en tant qu’humoriste, a souvent partagé ses souvenirs d’enfance, marqués par des moments durs et une relation parfois dure avec sa mère. Elle a appris à reconnaître ses erreurs, à passer au-delà des plaies et des blessures, et à retrouver un équilibre dans sa vie. On a vu combien elle a eu de mal à trompée, mais avec le temps, elle a su transformer ces expériences en leçons et garder les bons moments. Elle aime expliquer son parcours sans trop raconter sa vie, soulignant que finir par accepter le passé est un chemin commun à tous.
Dans les années 2000, Muriel Robin, au sommet de sa gloire, a mis sa carrière entre parenthèses pour profiter des derniers instants avec sa mère. Effectivement, les deux femmes se retrouveront jusqu’à la mort d’Aimée Rimbaud en 2003, à 77 ans. La fille qu’elle est restée a été profondément marquée par l’absence de sentiments dans sa famille, mais elle s’est évertuée à changer cette réalité, philosophe sur le temps perdu et ce qui reste après tant d’épreuves, montrant que l’amour et le pardon peuvent transformer même les blessures les plus anciennes.
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Muriel Robin : marquée par son passé
Muriel Robin, à 70 ans, se souvient des difficultés avec sa mère et ses deux sœurs, Nydia et Martine, qui avaient du mal à exprimer leurs sentiments. Elle raconte que jamais un mot gentil n’était échangé et qu’on ne s’était touché, révélant une dureté qui l’a marquée. Malgré tout, elle a tenté d’inculquer la langue de l’amour et de l’expression, même si sa mère est restée très fermée, refusant de lécher ou de partager les émotions.
On voit combien ces expériences, chez elle et moi, ont façonné sa personnalité, et comment elle poursuit, après quelques mois de réflexion, l’envie de dire, expliquer, et comprendre ce qui se connaît et ce qui se connaissait, montrant que même face à l’absence d’affection, il est possible de transformer la forme de sa vie.
Muriel Robin, à 70 ans cette année, est convaincue que l’absence de sentiments maternels a eu de lourdes répercussions sur sa vie de femme. On ne répare pas toujours ce qui a été perdu, et elle explique qu’avoir confiance en moi reste un défi, même après tout ce temps. Elle, épouse d’Anne Le Nen, sera à retrouver dans la nouvelle saison de Master Crimes sur TF1, début janvier, et elle continue à eu cette force de continuer à avancer, montrant que malgré les blessures passées, il est possible de transformer son vécu et de créer quelque chose de puissant.